Hélène Hiribarren née le 16 juin 1989. D’une mère couturière et d’un père artisan charpentier menuisier, sa sœur et elles ont grandi à Hendaye dans une famille attachée aux traditions basques, au travail et à l’engagement.
Musicienne dans une banda et investie pour sa ville, elle aime se ressourcer à la montagne et se balader sur notre belle plage. Elle puise son énergie auprès des siens, indispensables à son équilibre de vie.
Après des études d’Administration et Direction d’entreprises à l’Université de Deusto et à l’Université de Nottingham au Royaume-Uni, elle débute sa carrière professionnelle à Donostia à ieTeam Consultores. D’abord stagiaire, puis consultante junior et consultante sénior, elle prend la direction du service Stratégie d’entreprise et la responsabilité du marché français. En 2017, elle décide de prendre son envol et monter sa propre entreprise, basée à Hendaye, au cœur du Pays Basque pour être au plus près de ses clients. Sa particularité ? Son profil transfrontalier.
VOUS
Quel héros vous fascinait quand vous étiez enfant ?
Ingénieux, curieux parfois maladroit, TINTIN est le jeune héros qui me fascinait. Ses aventures, sa curiosité, son équipe, son imagination… tout pour émerveiller le garçon manqué que j’étais enfant. Elucider les mystères, aider les autres, parcourir le monde… tout ce que je voulais faire quand « je serai grande »… En dessin animé en français, basque ou espagnol, en BD, en film, une inconditionnelle de cet aventurier !
Le respect, la tolérance et la persévérance. Ne jamais baisser les bras !
Quel souvenir aimeriez vous laisser à ceux que vous aimez ?
Ma joie de vivre, malgré des coups durs, j’ai toujours persévéré et gardé le sourire. J’aimerai que l’on se souvienne de moi comme une personne sur qui compter, volontaire et battante.
VOTRE TRAVAIL
Quel a était votre tout premier job dans la vie ?
Plusieurs jobs d’été au compteur pour financer mes études…
Tous les matins, enfant, j’accompagnais mon père à son atelier de menuiserie avant d’aller à l’école, j’avais comme responsabilité de tendre la scie-ruban, passer le balai, mettre en ordre l’établi, parfois même je faisais office de manœuvre pour des prises de mesures, ou tracés d’escalier, des moments inoubliables que je partageais avec mon père, un vrai moment de complicité père-fille.
À quoi ressemble une de vos journées de travail aujourd’hui ?
J’organise mes semaines en fonction de mes rendez-vous et mes dossiers en cours. J’alterne des journées « rendez-vous clients et action commerciale » de Bayonne à Bilbao voir au-delà : je vais à la rencontre de mes clients, me rendre compte de leur quotidien, l’appréhender et mieux le connaître pour que mon travail avec eux soit le plus pertinent possible; et des journées « production » dédiées à l’exécution des projets en cours, la concentration est de rigueur. Passionnée par mon travail, je ne compte pas les heures !
Pour garder l’équilibre, le soir et le week-end je prends du temps pour un footing, une balade, une randonnée… sans oublier la musique et mon engagement associatif à Hendaye.
Quelles sont les qualités professionnelles que vous prônez ?
L’esprit d’équipe, l’engagement et l’initiative.
VOTRE PAYS BASQUE
Quel est votre meilleur souvenir au Pays Basque ?
Un road trip en famille sur la côte basque espagnole, quand j’y repense beaucoup d’émotions me submergent : la joie d’avoir une famille unie et soudée, les rires sur le trajet, la tristesse de ne plus pouvoir le partager avec mon père parti trop tôt, mais surtout l’amour que je porte à mes parents, ma sœur et ma famille qui s’est agrandie depuis.
Quels sont les lieux que vous aimez fréquenter ici ?
Hendaye, ma ville natale, le Jaizkibel mon jardin secret, Saint Etienne de Baigorry ma source de repos, Donostia et Bilbao mes coups de cœur.
A quoi ressemblerait votre Pays Basque Idéal ?
Un Pays Basque uni pour une meilleure complémentarité des économies d’Hegoalde et d’Iparralde. Un Pays Basque moderne, économiquement fort, tout en conservant ses traditions et ses valeurs. Redonner aux traditions leur authenticité, minimiser l’effet « Folklore touristique »… Favoriser les échanges entre générations, inciter les jeunes à rester sur le territoire grâce à la formation, l’accompagnement à la création/reprise d’entreprises locales, l’aide pour le logement des jeunes locaux….
Et d’un point de vue pratique : soulever toutes les barrières existantes pour les frontaliers qui vivent avec un pied de chaque côté de la Bidassoa.
VOTRE QUESTION
Quelle question aimeriez vous poser si vous étiez sûr(e) d’avoir la réponse ?
Notre monde a-t-il une fin ?