Notre hommage : Koldo Amestoy est un conteur de grand talent, un homme qui a su très tôt réfléchir au sens qu’il voulait donner à sa vie, et qui a décidé de créer à la fois sa propre fiction et sa propre réalité.
Peu d’individus ont ce courage, ce sens inné de la recherche de l’équilibre entre le rôle et le naturel, la joie et la mélancolie, la pudeur et la générosité : cette inspiration existentielle au sens sartrien qui fait que l’on devient ce que l’on dit que l’on va devenir… Il a ce génie, lui.
Il sait aussi bien écrire qu’improviser, s’inspirer autant des légendes basques que de celles du monde entier, les peuples premiers en particulier, pour tisser des histoires qui nous révèlent à nous-mêmes en nous fascinant, en nous faisant rire, en nous faisant parfois grincer des dents…
Car Koldo Amastoy sait que depuis la nuit des temps l’humanité se transmet par l’art de raconter des histoires, ce storytelling que les Américains ont codifié dont ils ont fait une industrie pour le meilleur et pour le pire. Nous pourrons toujours inventer des iPhones, des iPad et tout ce que nous voulons, rien ne captivera jamais autant un petit ou un grand enfant que la belle voix d’un conteur au sommet de son art qui sait nous faire voyager sans effet spéciaux, sans technologies, sans écrans, aux confins de nous-mêmes, dans un au-delà où nous retrouvons l’essence de notre âme.
Alors merci monsieur Koldo pour tous les yeux de tous les âges que vous avez fait briller de joie, d’émotions, et de ce quelque chose qui monte en nous quand un ange passe et qui nous dit qu’une autre réalité existe pour peu qu’on puisse la conter… et y croire.
© Franck Sallaberry pour Pays Basque Excellence.
Sa bio : J’ai raconté mon premier conte dans un camp d’été, à Bidarray. J’avais 25-26 ans.
En 1983, j’ai participé au festival des conteurs du monde en Dordogne. J’y ai rencontré des conteurs venant d’Égypte, d’Afrique. Je me suis rendu compte qu’ils se produisaient devant les adultes. À l’époque, le conte était pour moi destiné aux enfants. Je m’y produisis, en français pour la première fois, tant bien que mal. Je n’avais jusqu’alors raconté qu’en basque. Peu à peu je me mis à utiliser les deux langues. Je me rendis compte que chacune d’elles exigeait un travail particulier. Cette année-là, je décidai de devenir conteur professionnel.
VOUS
Quel héros vous fascinait quand vous étiez enfant ?
Votre réponse
Votre réponse
Quel souvenir aimeriez-vous laisser à ceux que vous aimez ?
Votre réponse
VOTRE TRAVAIL
Quel a été votre premier job dans la vie ?
Votre réponse
A quoi ressemble une de vos journées ?
Votre réponse
Quelles sont les qualités professionnelles que vous appréciez ?
Votre réponse
VOTRE PAYS BASQUE
Quel est votre meilleur souvenir au Pays basque ?
Votre réponse
Quels sont les endroits que vous aimez fréquenter ?
Votre réponse
À quoi ressemblerait votre Pays Basque Idéal ?
Votre réponse
VOTRE QUESTION
Quelle question aimeriez vous poser si vous étiez sûr(e) d’avoir la réponse ?
Votre réponse