NOTRE PORTRAIT :
La trajectoire d’Erick Darrigade, moins rectiligne que la course d’une balle, incarne la destiné d’un homme au service des autres…
On dit que les vrais mentors sont souvent des êtres humbles, presque effacés et c’est vrai.
Cela faisait longtemps que je souhaitais faire du tir sportif, je n’ai pas l’âme d’un chasseur, je préfère les cibles.
Le site de Saint Jean de Marsacq est vaste et bien équipé à 30 minutes de Bayonne environ.
Il est d’ailleurs fréquenté par toutes les polices de la région et au-delà, et par des amoureux du tir aussi gentils que discrets.
Très loin du cliché du survivaliste ou de l’imbécile sur-armé…
A l’accueil, Thierry est aussi sympathique qu’efficace et au début je ne connaissais que lui.
Cependant, j’avais besoin d’un coach pour m’apprendre au moins à tenir une arme, à la charger, à viser.
Puis j’ai rencontré Erick, presque par hasard, comme souvent les grandes rencontres.
Quand Erick Darrigade m’a donné ma première instruction de tir, je ne savais pas vraiment qui il était.
Son faux air de Mathieu Kassovitz m’a amusé.
Cependant, pour avoir fréquenté un certain nombre de personnalités denses, j’ai tout de suite senti que sous son apparence calme, couvait une étonnante énergie.
On dit que ceux qui savent ne parlent pas et que ceux qui parlent ne savent pas.
Erick Darrigade parle peu, il montre, c’est suffisant.
Toujours positif, patient, bienveillant. L’efficacité du tireur avec peu de balles et avec peu de mots.
La vie n’épargne pas les hommes justes, elle les met à l’épreuve du feu, bien davantage que les autres…
A la différence de l’acier des armes qu’il manie avec excellence, Erick Darrigade sait que la chair est fragile et les coeurs encore davantage.
Perdre des êtres aimés, accompagner les autres à travers la souffrance, la maladie, et au-delà du renoncement vers ce qu’il peuvent devenir de meilleur. Voir s’améliorer les aptitudes, les qualités, le talent des jeunes et des seniors… Quoi de plus belle récompense pour un coach sportif, un thérapeute, un entraineur pour la vie…
Erick Darrigade sait que dans l’existence il ne suffit pas de bien tirer, il faut d’abord savoir choisir sa cible, et c’est souvent le plus difficile pour accomplir une destinée, car nous ne visons pas tous et toujours ni le meilleur de nous-même ni le bonheur… Cela se saurait.
Alors, Erick Darrigade est là pour nous y aider. Souriant, bienveillant, déterminé, aussi patient qu’un sniper qui loin de vouloir tuer sa cible, souhaite la toucher en plein coeur pour lui rendre la vie… Nous rendre nos vies, nous apprendre à atteindre nos grands objectifs et nous aider ainsi à révéler notre propre grandeur.
© Franck Sallaberry
SON AUTO BIOGRAPHIE :
Il m’est extrêmement difficile de parler de ma propre personne surtout depuis quelques années.
Je suis avant tout un autodidacte dans bien des domaines tels que la musique qui occupe une grande place dans ma vie, le sport plus précisément: surf , chistéra, tir sportif, suivi par le Ju-Jitsu Japonais et judo durant quelques années avant blessure, la peinture à l’Aérographe (plus précisément sur motos) qui m’ avalue de remporter le premier prix peinture à Daytona en 1996 avec une moto en hommage à LACOSTE et plus récemment à nouveau le tir sportif mais en qualité de responsable de l’école de tir de Saint-Jean de Marsacq.
A ce jour, je comptabilise plus de deux décennies de bénévolat qui sont pour moi une manière de rendre d’une certaine façon ce que j’ai reçu ou pu recevoir. Cela me permet d’apprécier la « chance » d’avoir pu assouvir bien des désirs et rêves.
Après des années d’une vie classique, s’exerçant dans divers métiers suite à un accident grave de la circulation, je me suis lancé en quelque sorte un défi personnel qui m’a permis de me révéler à moi-même.
J’ai ouvert un atelier de peinture deux roues, avant d’ouvrir un garage de transformations motos, puis une concession Harley Davidson après avoir franchi bien des étapes.
J’ai eu la chance de réaliser de belles créations motos pour mes clients, j’ai même eu la chance d’avoir une clientèle de personnalités locales ou nationales, et j’ai beaucoup aimé cette aventure jusque la fin de cette époque formidable en 2003. En effet, j’ai voulu tourner la page, pour avancer, pour que la vie ne soit pas un éternel recommencement.
C’est pourquoi le changement de cap a été radical. Je voulais m’intéresser davantage aux autres, aux maux de l’humain, pour essayer de les soulager. J’ai repris des études spécialisées et des formations poussées afin de pouvoir ouvrir un cabinet de Sophrologie thérapeutique. Cela a été le début d’une nouvelle aventure très riche professionnellement, au-delà des soins, qu’il s’agisse de rencontres, découvertes, échanges, partages, humainement c’est colossal et riche de pouvoir vivre cela.
J’ai même au la chance de recevoir sur la méridienne en cuir de mon cabinet des Stars de la TV, de la chanson, de grands professionnels comme les Meilleurs Ouvriers de France, des personnes malades aussi bien entendu, des jeunes en souffrance. C’est en accompagnant ces êtres humains en recherche d’aides que j’ai forgé une de mes maximes pour la vie : Les mots pour les Maux.
Parallèlement à cette activité, je dispense depuis des années des formations pour des organismes d’état en Nouvelle Aquitaine, principalement pour le CNFPT à caractères thérapeutique sur diverses thématiques touchant l’Humain (Stress, Usure professionnelle, Burn Out, Intelligence Émotionnelle, etc..).
Cette approche au sein des métiers me plaît aussi beaucoup, car j’aime soulager la souffrance au travail. Je me suis également investi dans des domaines associatifs sans rechigner à l’effort, au don de Soi, s’efforçant de valoriser les êtres sur ma route, car je considère que c’est ma vocation.
Plus récemment, j’ai repris la pratique du tir sportif sous toutes ses formes mais également du tir dit de loisir, du tir à moyenne et longue distance, tout en me spécialisant également dans le rechargement de munitions.
Pour moi, il était inconcevable qu’il ne m’investisse au sein du TSCA et c’est pour cela que j’ai commencé le cursus de formation de la FFTIR. J’ai passé diverses qualifications me permettant d’ouvrir après 26 ans d’absence l’École de tir de Saint Jean de Marsacq.
A ce titre, je suis actuellement en formation BFE1 pour devenir Entraineur Fédéral et je viens d’obtenir un Diplôme de Préparateur Mental de Sportif pour parfaire mes compétences actuelles d’Initiateur Fédéral FFTIR et apporter davantage d’expertise au BFE.
Actuellement, je m’occupe et entraine 25 jeunes tireurs de 8 à 16 ans en plus des initiations, cours et conseils que je dispense. J’ai également passé une validation au sein du CDOS des landes pour pouvoir comprendre les différents types d’handicap et m’occuper de personnes en situation de handicap.
A ce titre, je m’occupe d’entrainer en cours particulier un jeune adolescent de 13 ans en situation de handicap, alliant pour lui, tir et thérapie.
Pour clore cette présentation, je dirais que je suis heureux de donner de ma personne, de valoriser les jeunes et moins jeunes que j’encadre sur des sessions, des formations ou des cours. J’aime être une personne de l’ombre qui agît et qui donne par ses expériences, ses mots, ses méthodes pour aider les autres à se révéler.
C’est un plaisir pour moi de recevoir la reconnaissance des parents, des enfants, des adultes sur les formations qui contribuent à développer leur potentiel.
Je crois à la valeur de l’exemple. J’espère être un bon Entraineur qui comprend et qui apporte les solutions.
Je souhaite être l’acteur du développement de l’école de tir et du stand, pouvoir développer le tir loisir en famille également.
C’est important pour moi que le Moi réel soit en totale harmonie avec le Moi idéal.
Le tir sportif ou de loisir est un sport d’adresse qui demande bien des facultés. C’est une activité qui permet en plus de se connaitre, de lâcher prise, de s’écouter, se faire confiance , de se dépasser et surtout d’oublier les tracas quotidien.
Une session est bien plus éprouvante et apaisante que d’en beaucoup d’autres sports.
C’est pourquoi je souhaiterais également pouvoir dispenser plus d’heures au sein de la structure du TSCA, ouvrir d’autres créneaux de tir, de cours, organiser des stages entreprises, cohésion de groupes, challenge inter-sociétés pourquoi pas, et faire découvrir cette acticvté à d’autres sportifs, etc…
Mon but avant la retraite qui pointe son nez, serait de développer les préparations mentales pour sportifs et professionnels, développez les formations à caractères thérapeutiques, développer l’école de tir et le tir en général, former de futurs champions, de futurs encadrants et bénévoles, tout en transmettant l’héritage des valeurs reçu en cadeau de mon AMATXI et de mon AMA. Deux figures féminines qui ont beaucoup compté et qui compte toujours pour moi.
VOUS
Quel héros vous fascinait quand vous étiez enfant ?
Il n’y avait pas tous les médias actuels, je répondrais donc par des héros classiques : Zorro, Davy Crockett, Mandrin, Surcouf, Blek le Roc ou Rahan.
Respect, Engagement, Honnêteté, Parole donnée, Droiture, Amitié, Fidélité.
Quel souvenir aimeriez-vous laisser à ceux que vous aimez ?
Celui d’une personne droite, de confiance.
VOTRE TRAVAIL
Quel a été votre premier job dans la vie ?
Boulanger en apprentissage, puis peintre automobile chez Debussy, qui qui apprend très tôt l’amour du bon geste.
A quoi ressemble une de vos journées ?
Jamais la même mais en perpétuelle réflexion, remise en question, recherche, ce qui est souvent le cas quand la matière est l’être humain.
Quelles sont les qualités professionnelles que vous appréciez ?
Ponctualité, Rigueur, Esprit Corporate, d’entreprise, de corps.
VOTRE PAYS BASQUE
Quel est votre meilleur souvenir au Pays basque ?
Il y en a des centaines, en famille, avec des ami(e)s, avec le groupe de musique à l’époque, les tournées, difficile d’en citer un seul… Disons, les randonnées en moto sur nos belles routes et nos magnifiques décors.
Quels sont les endroits que vous aimez fréquenter ?
Très pris par ma profession et mon sport, je ne sors plus comme dans le passé, je recherche le calme, j’aime bien de temps à autre chez Miguel, le rendez-vous des halles à Biarritz, Guinguette Erromardie et O’ Snack , chez Peïo Dantxaria. J’aime nos plages, nos montagnes.
Il n’y a pas un lieu, c’est le pays en général selon mes désirs, mes humeurs, mes besoins.
À quoi ressemblerait votre Pays Basque Idéal ?
Il ressemblerait à celui de mon enfance, avec bien moins d’individualisme, plus de calme, des gens qui se satisfaisaient de peu, le plein air permanent…
VOTRE GRANDE QUESTION
Quand est ce que l’humain va comprendre que l’argent ne se mange pas et qu’il y a bien d’autres valeurs plus importantes à commencer par la santé physique et morale.