Notre hommage : Antton Etxeberri est un homme discret, qui ne laisse pas grand-chose filtrer de sa vie professionnelle ou privée sur le web. Pour tous ceux qui en font l’étalage, c’est tout à son honneur.
Pourtant Antton Etxeberri peut être fier de ce qu’il a réalisé avec son équipe. Oui, fier.
Comme vous le savez, l’orgueil est une prétention, une posture, une enflure de qualités que l’on se prête et que l’on n’a pas ou d’actes dont on se vante sans les avoir réalisés. La fierté, elle, est un sentiment intime, personnel, une émotion que l’on éprouve en soi-même en satisfaction d’une réalisation objective, un petit ou un grand exploit réalisé souvent dans l’anonymat, et pour lequel nous avons le sentiment d’avoir dû donner le meilleur de nous même, fusse d’avoir réussi à envoyer une boule de papier dans la corbeille à l’autre bout du bureau, d’avoir réussi à fermer la couche de son fils pour la première fois, ou d’avoir osé déclarer sa flamme à la fille ou au garçon que l’on croise tous les jours depuis six mois…
L’orgueil est un défaut malsain, la fierté est le témoin d’une vie qui s’accomplit selon ses propres règles.
Une vie comme celle d’Antton Etxeberri.
Quand en 2014 Le Journal du Pays Basque fermait ses portes, toute une équipe restait sur le carreau.
Antton Etxeberri n’a pas baissé les bras, cet homme à l’allure sportive sait que le succès se construit sur l’échec et que ce dernier est un excellent professeur pour qui sait l’écouter, sans le craindre ou le détester.
Alors, observateur du monde et de son époque, Antton a fait l’analyse qu’il y avait une place pour un média indépendant, une sorte de Mediapart basque qui apporterait sa voix dans l’actualité locale, cherchant la vérité, révélant la complexité des équilibres sociétaux, donnant la parole à ceux qui ne l’ont pas, protégeant notre société euskarienne du mensonge, notre Pays Basque qui tel un pistil de pissenlit à la fois si beau et si fragile est souvent ballotté par les vents de la désinformation…
Dès lors Antton a réuni une équipe de qualité autour de Gara et de Mediabask, il a pris son bâton de pèlerin pour réunir des fonds afin de lancer le projet d’un portail d’info commun, en misant autant sur l’offre digitale que sur l’hebdomadaire papier.
Aujourd’hui Mediabask existe, la marque s’est installée dans le paysage médiatique, le journal ne roule pas sur l’or (aucun aujourd’hui), mais sa gestion est saine, le titre respecte l’exigence morale de son projet initiale, et surtout il veille à une balance équitable entre les textes en euskara et en français, ce qui le rend accessible à tous.
Nous savons que Antton Etxeberri et son équipe ont encore beaucoup de choses à dire, qu’ils brûlent de donner la parole à ceux qui font le Pays Basque tous les jours, nous leur faisons confiance. Ils ont leur place entre leurs confrères locaux, car article après article, ils cultivent sans orgueil une différence qui fait l’honneur de leur métier, et la fierté de notre pays.
© Franck Sallaberry pour l’Institut Pays Basque Excellence.
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