Notre Hommage : Max Brisson est un sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques qui se définit comme un gaulliste humaniste.
Max Brisson est un homme de dossier, un travailleur infatigable qui a des capacités d’analyse et de synthèse rares, doublées de véritables qualités pédagogiques qui lui permettent d’expliquer en quelques phrases les enjeux d’une situation complexe.
Son parcours politique de plus de trente ans lui a fait gravir un à un les échelons des responsabilités républicaines locales, départementales et régionales lui révélant chaque fois un aspect nouveau de sa fonction. L’inspecteur général de l’Éducation nationale qu’il est a ainsi été conseiller municipal, conseiller départemental, conseiller régional, premier Vice-Président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, et enfin sénateur.
Max Brisson a toujours défendu le Pays Basque et les positions abertsale, car l’agrégé d’histoire comprend et respecte leur héritage culturel et politique. Il a ainsi participé à toutes les marches de soutien en faveur de la reconnaissance du territoire, de la langue, et contre les injustices, l’extradition de Aurore Martin, notamment.
Depuis qu’il est sénateur, son travail en faveur d’un traitement digne et équitable des prisonniers basques est notable, comme le fut il y a quelques années son engagement pour la défense de l’euskara à la tête de l’office public de la langue basque, ou son action à la tête du CDT pour débarrasser l’image touristique du Pays Basque de certains clichés « à la mode basque » afin de promouvoir des valeurs plus authentiques et des acteurs reconnus de notre artisanat et de l’économie locale.
Aujourd’hui la fonction sénatoriale lui permet de défendre encore mieux les intérêts du Pays Basque en étendant ses compétences et son influence.
Il a d’ailleurs été élu vice-président de commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat le 20 septembre 2018.
Cette nouvelle expérience parlementaire est en train de donner une dimension nouvelle à un parcours politique déjà très respectable.
Nul doute que cette double expertise des grands enjeux nationaux et des grands équilibres locaux sera précieuse à l’avenir pour la Communauté d’Agglomération Pays Basque qui doit relever de nombreux défis sociétaux pour conserver ses grands équilibres culturels, écologiques et économiques.
© Franck Sallaberry pour l’Institut Pays Basque Excellence.
VOUS
Quel héros vous fascinait quand vous étiez enfant ?
Astérix comme tous les enfants de mon âge et le général de Gaulle, ce qui était plus rare.
L’amitié, la fidélité, l’engagement en particulier civique, la confiance dans l’autre.
Quel souvenir aimeriez-vous laisser à ceux que vous aimez ?
Celui d’un garçon parfois bourru et maladroit mais qui gagne à être connu.
VOTRE TRAVAIL
Quel a été votre premier job dans la vie ?
Surveillant de baignade en Centre de vacances puis professeur, je le suis resté 28 ans.
A quoi ressemble une de vos journées ?
À un train roulant à très grande vitesse.
Quelles sont les qualités professionnelles que vous appréciez ?
Celle de travailler sans compter son temps, sans rechigner à la tâche et d’y prendre plaisir.
Celle d’aimer son travail et de le faire bien.
Celle qui consiste à ne pas différencier vie, plaisir et travail.
VOTRE PAYS BASQUE
Quel est votre meilleur souvenir au Pays basque ?
Le Pays Basque, j’y suis né, j’y vis, je n’y ai pas UN meilleur souvenir, cela vaut pour les pays où on s’installe, où on passe. En Pays Basque, j’ai quasiment 61 ans de vie exceptés deux séjours de deux et trois ans hors du Pays Basque au Maroc et en Normandie. Alors les souvenirs bons ou mauvais, y sont légion.
Quels sont les endroits que vous aimez fréquenter ?
Tous sur la Côte, en Labourd côtier ou intérieur, en Basse Navarre celle des vallées comme des collines, en haute comme en basse Soule. Sur les bords de l’Adour comme en remontant la Nive. J’aime tous les pays qui font le Pays Basque. Cela dit, il y a Biarritz et la Côte des Basques : l’Océan, la côte, celle du nord comme celle du sud, la montagne, les vagues, les tempêtes, les eaux turquoises ou boueuses, les surfeurs, les belles villas…
À quoi ressemblerait votre Pays Basque Idéal ?
Et si on considérait qu’il est déjà idéal ?
Cela dit, un Pays Basque qui serait terre d’exemplarité en matière de vivre ensemble et de transmission de valeurs dans l’ouverture, cela ne serait pas mal, non ?
VOTRE QUESTION
Quelle question aimeriez vous poser si vous étiez sûr(e) d’avoir la réponse ?
Pourquoi l’Homme (au sens générique) a-t-il tant de mal à œuvrer pour l’intérêt général, c’est-à-dire l’intérêt du plus grand nombre ?