NOTRE HOMMAGE :
Des origines bordelaises mais un papa basque, un retour aux sources dès qu’elle l’a pu, Léa Garmendia est une Digitale Girl qui incarne toute une nouvelle génération de créateurs et de professionnels sans complexe qui vivent entre le monde réel et le monde digital.
Cette schizophrénie se ressent à son contact, non pas que cette nymphe des réseaux ait l’air perturbée ou secouée, mais que l’on perçoive aux mouvement latéraux de ses yeux et à leur façon de parfois se perdre dans une autre dimension, qu’elle est connectée à un autre monde un peu à la façon des pythies de Minority Report, en plus jolie.
Derrière ses airs sauvages, voire rebelles, voire même parfois moqueurs ou cyniques, propre à sa génération et à son métier, Léa est quelqu’un d’attachant, autant pour ses faux doutes que pour ses fausses certitudes.
On sent dans la progression de ses réflexions qu’elle met ses grandes aptitudes intellectuelles au service d’une remise en question permanente, comme si la vie était un Test A/B permanent, où chaque alternative, et il y en a une infinité, devait être testée, tout en sachant que c’est impossible, et que, si volontaires et si intelligents que nous puissions être, nous sommes tous à un moment donné, obligés de reconnaître que nous devons nous en remettre au destin.
Albert Einstein a dit en parlant de la physique quantique que « Dieu ne jouait pas aux dés » car c’est l’impression que donne cette branche de la physique quand on l’étudie, et bien Léa Garmendia non plus ne joue pas aux dés : elle sait écouter son instinct quand son esprit bute ; comme la plupart de la génération montante de ces jeunes Basques, identitairement hybrides, locaux et globaux, qui ont autant de coeur que d’intelligence à nous offrir, et dont les interrogations ne sont pas des faiblesses, mais bien des forces, pleines de tendresse et d’humanisme, autant que de fureur et de déterminisme lorsqu’il faut défendre des causes plus grandes qu’eux, des idéaux oubliés, des promesses trahies, comme la sauvegarde de notre Terre, la défense des fragiles, ou la préservation de nos libertés.
Merci donc Lea Garmendia, d’incarner pour nous et pour elle, cette génération, aussi gâtée que déçue, qui monte et qui, je l’espère, ne supportera plus les compromissions stupides, lâches et égoïstes des générations précédentes, dont la mienne, une génération qui ne baissera pas les yeux devant le mal, qui ne détournera pas le regard devant la réalité, et qui tout en prenant le monde comme il est, contribuera à le rendre meilleur tout en restant digne de l’occuper.
© Franck Sallaberry pour l’Institut Pays Basque Excellence.
SON AUTOBIO :
Des études de lycée littéraires, à un enseignement secondaire avec des stages dans le commerce et la logistique, pour ensuite m’exiler en Nouvelle-Zélande 2 ans, pour y apprendre l’anglais et découvrir la passion du vin.
Rentrée en France, l’envie de reprendre mes études et explorer plus encore le monde du vin, avec un MBA wine & spirits marketing.
S’ensuit 2 années décisives, dans le monde du vin et du digital parrainées par mon mentor qui finira par me donner le virus du digital : expérience de freelance et vie d’agences, avant de connaître la vie d’agence parisienne qui m’apprendra toutes les bases essentielles pour la suite.
L’opportunité de pouvoir me rapprocher du Pays Basque, m’est offerte en travaillant au sein de l’agence ohmyweb! dont la mission principale est d’accompagner les TPE / PME et plus grosses entreprises dans leur transformation numérique.
Je créais le pôle du digital marketing de l’agence et participe activement à la mission d’évangélisation des agences en local : accompagner et soutenir les entreprises (pour la plupart e-commerçants) dans leur besoin d’être visible et vendre sur le digital.
Aujourd’hui, convaincue que nous sommes à l’avènement d’un tournant dans le digital par la « marketplacisation » des réseaux sociaux et l’hyper-connexion des objets ainsi que la croissance toujours plus fulgurante du e-commerce, je souhaite que mon avenir continue en ce sens, prodiguant des conseils en stratégies paid media.
VOUS
Quel héros vous fascinait quand vous étiez enfant ?
Alice au Pays des Merveilles : je n’ai jamais compris comment elle ne pouvait ressentir qq sentiments que ce soient (peur, tristesse, angoisse) à changer de mondes et côtoyer de nouvelles personnes, d’autant qu’elle le faisait avec tant de facilité et de légèreté…
Fidélité, sincérité et bienveillance
Quel souvenir aimeriez-vous laisser à ceux que vous aimez ?
Mon caractère entier et exigeant et mon attachement à mes racines (basques ; ) espagnoles…
VOTRE TRAVAIL
Quel a été votre premier job dans la vie ?
Animatrice en centre aéré … peut-être ce qui m’a convaincue de ne pas travailler avec les enfants.
A quoi ressemble une de vos journées ?
Rien n’est figé, parfois je télé-travaille, parfois, j’enchaîne les rendez-vous non-stop et le calme de la soirée / nuit me permet de traiter emails et campagnes.
Mais je m’oblige à être réactive et à toujours m’appliquer à la tâche même si le temps peut manquer et tout ne peut être parfait comme on l’aimerait ; enfin le soir quand je suis à Biarritz, je fais toujours en sorte de me réserver des séances de yoga à 40 degrés : cela me pousse dans mes retranchements et me permet d’étirer mon corps qui en aurait besoin tous les jours …
Quelles sont les qualités professionnelles que vous appréciez ?
Rigueur, volonté et dynamisme
VOTRE PAYS BASQUE
Quel est votre meilleur souvenir au Pays basque ?
Les repas de famille interminables à Aretxabaleta, où il était encore permis de fumer à l’intérieur … ou encore mes étés à Saint Jean de Luz et cette plage devenue si familière.
Quels sont les endroits que vous aimez fréquenter ?
Les Halles de Biarritz, la grande plage de Saint Jean de Luz, les bars de plages à Bidart et les restaurants cachés dans les montagnes …
À quoi ressemblerait votre Pays Basque Idéal ?
Un Pays Basque avec des villages et commerçants en avance au niveau du digital, des Aldudes à Guéthary et où Bayonne et Biarritz ne feraient qu’un … on a dit idéal, pas réaliste !
VOTRE QUESTION
Quelle question aimeriez vous poser si vous étiez sûr(e) d’avoir la réponse ?
Qui y’a t-il après ?